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Histoire et patrimoine

La commune de Saint-Armel est située dans le bassin rennais, à 14kms au sud-est de Rennes, sur un plateau de faible relief. Ls limites du territoire communal actuel (176 hectares), définis à la révolution de 1789, sont hérités de limites paroissiales ancestrales, de même que les communes limitrophes que sont Nouvoitou, Saint-Erblon, Corps-Nuds et Vern séparé de Saint-Armel par la Seiche, affluent de Vilaine (limite à l’actuel Pont Vaugon construit en 1757). Bien que possédant ses caractères propres, l’histoire Armélienne s’insère évidemment dans une histoire régionale voire nationale et présente bien des traits communs aux paroisses voisines avec lesquelles les liens étaient bien sûr étroits.

Saint-Armel tient son nom du moine gallois Armel, dont le vocable se présente sous plusieurs formes.

Les chiffres clés de la commune

  • 2 219 habitants
  • 176 hectares
  • Des commerces de proximités
  • 1 école primaire
  • 1 Bibliothèque
  • 1 gare
  • 2 lignes de bus la (73 et 62)
Moulin de la Motte
Mairie et école
Place de l’Église

L’histoire de la ville

Saint-Armel doit son nom à un moine gallois, qui venant des îles britanniques ( à l’instar de ses compatriotes Malo, Lunaire, …) débarqua au VIème siècle en Armorique pour venir s’établir et fonder un monastère, non loin de Rennes, dans un lieu-dit “Boschod”. 

Armel S’attacha sans doute à (ré)évangéliser les habitants et à combattre le paganisme ambiant : la légende de Saint terrassant le dragon n’est que le symbole de cette lutte, de même la fontaine qu’il christianisa n’était que la survivance d’un antique culte des eaux.

Du monastère d’Armel, nous ne savons rien. Tout au plus, pouvons-nous supposer qu’après la mort de son fondateur vers l’an 550 (peut-être à Ploërmel, bien que notre église renferme son tombeau) il subsista jusqu’aux invasions normandes qui obligèrent les moines à s’enfuir avec les précieuses reliques. 

Mais près de ces religieux des hommes de plus en plus nombreux s’étaient regroupés, et de ce territoire, pau à peu assaini et défriché, naquit une paroisse qui prit le nom de Saint-Armel-Les-Boschaux telle qu’on la voit citée dans un document de 1240.

dès lors, le village dut vivre au rythme de la société rurale d’Ancien Régime, celui d’une vie paysanne marquée par les “malheurs du temps” et les fêtes religieuses, dont celle du 16 août qui vit dès le XVIIème siècle une foire se développer parallèlement au grand pardon de Saint-Armel (signe d’un culte très populaire et largement diffusé). 

Les seigneurs locaux de la Motte et de Chambière furent les seuls acteurs importants de l’histoire armélienne. C’est Gilles de Tiercent qui au XVème siècle fit élever la nef de l’église tandis que les travaux ordonnés en 1666 par J-F de Cahideuc lui donnèrent son aspect définitif. La tourmente révolutionnaire ne fut pas sans laisser de traces à Saint-Armel. De nombreux épisodes, souvent sanglants, opposèrent une population largement républicaine ( un arbre de la liberté fut planté très tôt) à des bandes de Chouans qui sévissaient aux alentours. 

On retrouve du reste tout au long du siècle suivant, et même plus tard, des marques de ces profondes blessures à travers l’anticléricalisme exacerbé de certains magistrats municipaux. Le XIXème siècle voit surtout la commune prendre la physionomie qu’elle à longtemps gardée (construction de la gare, de la mairie-école, transfert du cimetière) jusqu’à ce que les années 70-80 lui redonnent un dynamisme – qu’un fort exode rural avait sérieusement entamé – et confèrent à Saint-Armel son nouveau visage.

Cette page a été écrite grâce aux ouvrages et documents suivants :

« Fragments du passé » de Dominique BONDIN, 2001 (le livre est disponible en mairie au prix de 10 euros)

https://www.bretagne-decouverte.com/saint-armel-commune-ille-et-vilaine/

https://www.infobretagne.com/saint-armel_1.htm

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