Brûlage des déchets verts à l’air libre

Le brûlage de déchets verts (tontes de pelouses, les tailles de haies et d’arbustes, les résidus d’élagage, de débroussaillement, d’entretien de massifs floraux ou encore les feuilles mortes) est interdit toute l’année.

Que risque-t-on ?

En cas de non respect, une contravention de 450 euros peut être appliquée.(Article 131-13 du nouveau code pénal).

 

Pourquoi cette interdiction ?

Le brûlage des déchets verts peut être à l’origine de troubles de voisinage, générés par les odeurs et la fumée, mais nuit également à la santé et à l’environnement.

 

 

Pollution de l’air

En effet, le brûlage des déchets verts est une combustion peu performante, à l’origine d’émission de gaz polluants, en particulier si les végétaux sont humides, et de particules, qui contribuent à une dégradation de la qualité de l’air

Un risque pour la santé

De nombreux polluants sont émis lors des brûlages de déchets verts. Parmi eux, les particules fines constituent un problème sanitaire majeur, car elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires. Les particules véhiculent des composés cancérigènes. De plus, la toxicité des substances peut s’accroître quand sont associés d’autres déchets (exemple : plastiques ou bois traités).

Quelles alternatives ?

Des solutions de proximité en gestion autonome, c’est-à-dire ne nécessitant aucun transport des déchets :

  • Le paillage (branchages, gazons) : c’est la solution la plus simple et la moins coûteuse. Elle consiste à recouvrir le sol au pied de vos plantations avec les déchets verts (de préférence broyés), ce qui permet de le protéger et de le fertiliser durablement en même temps.
  • Le compostage individuel : il concerne pratiquement tous les déchets organiques. Cela permet ainsi de réduire les quantités de déchets à éliminer et de produire un amendement de qualité pour les sols cultivés.
  • L’apport en déchetterie. Vos déchets seront valorisés dans des conditions respectant l’environnement.